Pourriez-vous nous décrire votre parcours ?
J’ai d’abord réalisé ma thèse en droit public à l’Université de Pau sur la question des restrictions administratives à la liberté de la presse dans le contexte des exigences constitutionnelles et européennes. J’ai depuis 1999 eu l’opportunité d’exercer dans cette même université en tant que Maître de conférences en droit public. Plus récemment, j’ai intégré Institut Fédératif de recherche sur les Transitions Juridiques et j’ai réalisé mon Habilitation à Diriger des Recherches (HDR).
Pourriez-vous nous dire en quelques mots comment avez-vous rejoint le réseau HR2S et quelles ambitions nourrissez-vous pour ce projet ?
C’était avant tout pour moi une évidence. Je suis depuis de nombreuses années éprises de recherche collaborative. De fait, je suis incapable de renoncer à une proposition d’approche transdisciplinaire. J’apprécie particulièrement m’imprégner des pratiques professionnelles, me rapprocher d’autres disciplines, monter des partenariats ou encore m’ouvrir à de nouvelles méthodes de travail, de recherche et de raisonnement. Le réseau représente toute cette démarche dans ma vie professionnelle.
Comment vos recherches s’inscrivent dans le réseau HR2S aujourd’hui ?
Je co-porte la Chaire Aditus sur l’Accessibilité, l’autodétermination et les transitions juridiques. Je travaille actuellement sur le projet Transfrontalier TEAPYR sur l’Autisme. Deux sujets qui s’inscrivent pleinement dans les axes qui ont émergé du réseau. Par ailleurs, comme bien d’autres membres du réseau, j’attache aussi beaucoup d’importance à la qualité en santé, surtout quand celle-ci est cultivée au plus près de l’éthique. J’espère ainsi continuer à participer à l’émancipation des personnes accueillies et accompagnées et des professionnels par mon approche du droit et de l’éthique.
Mon crédo se base sur la pensée de Paul Ricoeur “La visée d’une vie bonne avec et pour autrui dans des institutions justes”